Par Opportune
Coste
Praticienne de Shiatsu
Le destin de milliers de bovins, moutons, et autres poulets,
se termine dans nos assiettes…Depuis la nuit des temps, l’humain
chasse et élève les animaux qui assureront sa subsistance. Il ne
s’agit pas ici de remettre en question ce postulat qui est à la base
de la survie pour toutes les espèces vivantes ; manger et être
mangé…Mais nous avons un devoir de respect à l’égard de tous ces
animaux. Et c’est justement là que le scandale commence !...
Le cauchemar des
conditions de transport
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Au nom de la rentabilité, les élevages industriels ont
proliféré, exigeant des animaux d’élevage un « rendement »
toujours plus élevé, cela aux dépens de leur condition de vie,
les réduisant à l’état d’objets, confinés dans des espaces
minuscules dans lesquels toute vie « normale » pour leur espèce
est impossible.
Ensuite vient le cauchemar des transports. Des
milliers d’animaux vivants sont transportés à travers toute
l’Europe, pendant parfois plus de 40 heures, dans des
conditions souvent épouvantables (surcharge des camions,
animaux blessés, manque d’abreuvement, camions surchauffés…).
Pour certains, le désastre ne s’arrête pas là…Après la torture
de ce premier trajet, des animaux déjà blessés et affaiblis
seront embarqués à bord de bateaux à destination du
Moyen-Orient.

Les conditions de manipulations lors des chargements, les
souffrances infligées aux animaux avant l’abattage, tout cela
nous nous devons de l’assumer en tant que consommateur final de
ces viandes.
Il appartient donc à chacun d’entre nous de s’élever
contre ces pratiques, non pas forcément en devenant
végétarien, mais en se posant en tant que consommateur-
acteur responsable.
Nous avons le devoir de choisir ce que nous mangeons …De
sélectionner des viandes issues d’animaux élevés dans des
conditions confortables, abattus à moins de quelques heures de
transport de leur lieu d’élevage, dans des abattoirs appliquant
les règlementations en vigueur en matière de bien-être animal
(et donc surveillés en conséquence…).
Et surtout, nous nous devons de refuser, boycotter même,
toutes ces viandes d’animaux transportés sur de longues
distances (la provenance de chaque animal figure sur
l’étiquette accompagnant le produit). Refuser, encore,
catégoriquement le bétail élevé de manière industrielle, ces
poulets au bec sectionné pour permettre de les entasser en
surnombre sans qu’ils ne « s’abîment », les porcs qui n’ont
jamais vu la lumière du jour et dont la mère a passé sa courte
vie dans une cage individuelle de contention lui interdisant
tout mouvement. Que dire de la viande de ces moutons importés
d’Irlande pour finir dans des abattoirs du sud de l’Italie après
des heures de transport dans des camions où règne une chaleur
étouffante…
A propos de toutes ces difficiles
réalités qu’il faut pourtant connaître, je ne saurai trop
recommander la visite de deux sites Internet consacrés à la
protection des animaux destinés à la consommation : "la
protection mondiale des animaux de ferme »
www.pmaf.org et « L’œuvre d’assistance
aux bêtes d’abattoir »
www.oaba.fr; ces deux associations
font un travail remarquable de terrain (contrôle des camions
transportant les animaux,enquêtes et interventions dans les
abattoirs…), ainsi qu’une action de fond pour faire évoluer les
choses au niveau politique.

Elles se battent, par exemple, pour obtenir des autorités
Européennes, la limitation du temps de transport d’animaux
vivants à 8 heures, cherchant aussi à promouvoir le
transports de carcasses en camion réfrigérés. La tâche est
immense… !
Comment chacun
d'entre nous peut-il agir ?
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Tout d’abord, en sélectionnant les produits qu’il achète
(voir à ce sujet le petit catalogue de la pmaf « que choisir
pour favoriser le bien être des animaux ? ») Les industriels
à l’origine de toutes ces souffrances animales, vivent parce
que nous sommes leurs clients ! Nous sommes libres de
refuser, en les boycottant, les produits associés à la
souffrance.

En informant nos voisins, nos amis, nos fournisseurs, des
raisons de nos choix. Trop peu de gens sont informés de ce
qui se passe en amont de cette barquette de poulet sagement
rangée dans le présentoir du supermarché. En expliquant ce
qui se cache derrière cette entrecôte d’un bovin en provenance
du sud de l’Espagne ; même les restaurateurs se doivent
d’afficher l’origine de leur viande. J’ai vu plus d’une fois un
restaurateur ouvrir des yeux ébahis quand j’ai annulé ma
commande en expliquant que je refusais de manger un animal qui
avait subi plus de vingt quatre heures de transport et de
maltraitances… Il n’y avait tout simplement jamais pensé !
En écrivant aux responsables politiques agricoles pour
exiger l’instauration et la stricte applications de normes
draconiennes sur le bien être de l’animal destiné à la
consommation ; (la pmaf propose sur son site des modèles de
lettres à adresser à son député, aux ministres concernés, aux
dirigeants européens…)

En cessant de fermer les yeux ! Nous avons chacun un
rôle à jouer pour que les animaux « de rente » soient respectés
de leur vivant comme au moment de leur mise à mort.
« Une goutte d’eau dans la mer ! » diront certains… Mais
l’océan n’est il pas fait de l’union de milliers de gouttes
d’eau ? Comme pour des élections, chacun de nous est un
« décideur »…
Mahatma Gandhi « La grandeur d'une nation et son avancement moral
peuvent être appréciés par la façon dont elle traite les
animaux.»
ARTICLE
PROPOSE PAR |
COSTE
Opportune
Praticienne en Shiatsu
animalier
opcoste@wanadoo.fr et
06 81 31 66 80
Spécialiste du Shiatsu équin et canin
www.shiatsu-cheval-chien.fr
Avec le
soutien de
la Protection Mondiale des Animaux de Ferme
Pour les
soutenir dans leurs actions :
www.pmaf.org
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